La rectocolite hémorragique : causes, symptômes et traitements

Rectocolite hémorragique

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Table des matières

Qu’est-ce que la rectocolite hémorragique ?

La rectocolite hémorragique, également appelée la colite ulcéreuse ou RCH, est une pathologie qui fait partie de la famille des Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI). Cette maladie inflammatoire est caractérisée par des lésions superficielles de la muqueuse, qui peut s’étendre du rectum jusqu’au côlon. Les personnes atteintes de la rectocolite hémorragique peuvent souffrir de crises de diarrhée sanglante, de crampes abdominales et de fièvre.  

Quelle partie de l’intestin est touchée par la rectocolite hémorragique ?

La rectocolite hémorragique touche principalement le gros intestin, en fonction de la partie du côlon qui est touchée, il est possible de distinguer 4 formes de rectocolite hémorragique :

  1. Rectite ulcéreuse : cette forme de rectocolite hémorragique touche le rectum uniquement ;
  2. Proctosigmoïdite : cette forme de rectocolite ulcéreuse touche le rectum et le côlon sigmoïde ;
  3. Colite distale : cette forme de rectocolite hémorragique s’étend sur la partie du côlon qui se situe du côté gauche du corps;
  4. Pancolite : cette forme de colite ulcéreuse s’étend sur la totalité du côlon.

Quelles sont les causes de la rectocolite hémorragique ?

La rectocolite hémorragique, comme toutes les autres Maladies Inflammatoire Chroniques de l’Intestin, est une maladie auto-immune. Dans ce type de pathologie, un déséquilibre du système immunitaire pousse ce dernier à attaquer les cellules de l’organisme. Dans le cas de la rectocolite hémorragique, les cellules de l’immunité attaquent les cellules de la paroi interne du gros intestin.

Pour le moment, les causes exactes de la rectocolite hémorragique ne sont pas connues, mais des hypothèses scientifiques mettent en cause l’implication de facteurs génétiques (prédisposition familiale) et de facteurs environnementaux dans la survenue et l’évolution de la pathologie. Quant aux intolérances alimentaires et au stress, ils peuvent provoquer des poussées de la maladie, mais ils n’en sont pas à l’origine. Parmi les facteurs environnementaux suspectés de favoriser le développement de la rectocolite hémorragique :

  1. Une mauvaise alimentation : des résultats préliminaires de deux études semblent indiquer qu’il y aurait une corrélation entre l’augmentation du risque de développer la rectocolite hémorragique et la consommation de certains aliments comme le sucre raffiné, les boissons gazeuses de type cola et les repas de type fast-food.
  2. Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens sont incriminés dans le développement de la maladie, car ils ont tendance à fragiliser la muqueuse intestinale
  3. Un environnement urbain semble également favoriser le risque de développer la rectocolite hémorragique.

Si vous voulez en savoir plus sur la gestion du stress grâce à la respiration, lisez notre article : Comment baisser mon niveau de stress grâce à la respiration ?

Quelles sont les personnes les plus touchées par la rectocolite hémorragique ?

Bien que les causes de la rectocolite hémorragique ne soient pas encore connues, cette pathologie semble se développer davantage chez les personnes qui ont des antécédents familiaux. Parmi les personnes les plus touchées par la rectocolite hémorragique :

  • La rectocolite hémorragique survient le plus souvent chez les sujets jeunes, âgés entre 20 et 30 ans ;
  • La RCH apparaît plus souvent chez les personnes de type caucasien ;
  • La pathologie semble survenir plus souvent chez les personnes vivant en milieu urbain.
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Quels sont les symptômes de la rectocolite hémorragique ?

Les symptômes de la rectocolite hémorragique sont observés lors des poussées (crises de la maladie). La survenue de ces poussées est imprévisible, elles peuvent se produire tout au long de la vie et elles sont entrecoupées par des périodes de rémissions. Durant ces périodes de rémissions, le patient ne ressent aucun symptôme. La durée de cette période peut varier de quelques jours à plusieurs années. Par contre, quand une poussée survient, plusieurs symptômes peuvent être ressentis :

  • Des douleurs et des crampes au niveau de l’abdomen ;
  • Des sensations de brûlure au niveau de l’anus ;
  • Des rectorragies (des saignements par l’anus) ;
  • Des fausses envies pressantes d’aller à la selle (même quand le patient n’a rien à évacuer) ;
  • Des épisodes de diarrhées violentes qui peuvent contenir du sang et/ou du mucus ;
  • Une augmentation du besoin d’aller à la selle : cela peut aller jusqu’à 20 fois par jour et même durant la nuit ;
  • Une perte de poids : elle est causée par la mauvaise absorption des nutriments au niveau de l’intestin ;
  • Une fatigue importante peut être causée par une anémie ;
  • De la fièvre.

En plus des symptômes digestifs, les personnes atteintes de la rectocolite hémorragique peuvent également avoir d’autres symptômes dits extra-intestinaux :

  • Les personnes peuvent développer des rhumatismes articulaires ;
  • Une uvéite : il s’agit d’une inflammation d’une partie ou de la totalité de la région de l’œil qui comprend l’iris, la choroïde et le corps ciliaire ;
  • Des aphtes dans la bouche ;
  • Des problèmes de peau ;
  • La formation de caillots de sang dans les veines (thrombose).

Quels médecins consulter pour le diagnostic de la rectocolite hémorragique ?

En cas de diarrhées sanglantes récurrentes, accompagnées de crampes abdominales, il est important de consulter rapidement votre médecin traitant, ou bien un gastro-entérologue. Le diagnostic de la rectocolite hémorragique s’effectue en plusieurs étapes :

  • ETAPE 1 : Le médecin interroge le patient pour connaître ses symptômes et ses antécédents médicaux : il est donc important de noter tous les symptômes qui surviennent et leurs fréquences ;
  • ETAPE 2 : Le médecin effectue une analyse des selles du patient pour exclure l’hypothèse d’une infection bactérienne et évaluer l’inflammation ;
  • ETAPE 3 : Le médecin effectue une sigmoïdoscopie : il s’agit d’un examen du côlon sigmoïde effectué à l’aide d’une sonde d’observation. Cet examen permet au médecin d’observer directement l’inflammation, d’effectuer une biopsie de la partie affectée et de prélever des échantillons de mucus et de selles. Cette procédure est réalisée afin de confirmer le diagnostic de la rectocolite hémorragique et l’étendue de la pathologie ;
  • ETAPE 4 : Des examens sanguins sont effectués pour rechercher la présence d’une anémie (carence en fer), pour évaluer le niveau de l’inflammation et l’état de santé général du patient ;
  • ETAPE 5 : Une radiographie de l’abdomen avec lavement baryté peut être réalisée dans certains cas. Elle permet au médecin d’observer les anomalies présentes au niveau de l’intestin et d’évaluer la gravité et l’entendue de la maladie.

Selon l’évolution de la maladie et la présence ou non de symptômes extra-intestinaux, le médecin peut recommander la réalisation d’examens supplémentaires, comme un examen ophtalmologique par exemple.

Quelle est l’évolution de la rectocolite hémorragique ?

La rectocolite hémorragique est une pathologie qui peut progresser du rectum vers le côlon. Cette maladie inflammatoire entraîne l’apparition d’ulcères ou d’une érosion étendue sur une grande partie de la muqueuse du côlon. Ces atteintes peuvent engendrer des saignements et la production de mucus et/ou de pus, provoquant des envies d’aller à la selle urgentes et fréquentes.

La gravité et l’évolution de la maladie sont différentes d’une personne à une autre, mais la rectocolite hémorragique reste présente tout au long de la vie de la personne. Les symptômes ressentis sont également différents en fonction des individus, ils peuvent disparaître pendant des années et réapparaître sans prévenir. 

La rectocolite hémorragique est-elle grave ?

Si la rectocolite hémorragique est rarement une maladie grave, ses complications peuvent l’être et justifient une surveillance régulière, en particulier chez les patients atteints de la maladie depuis plusieurs années.

Quelles sont les complications de la rectocolite hémorragique ?

La rectocolite hémorragique est une maladie chronique caractérisée par la survenue de poussées, périodes de crise durant lesquelles les symptômes apparaissent, et de périodes de rémission (sans symptômes). Durant les périodes de crise, des complications peuvent survenir : 

  • La poussée initiale peut être sévère et conduire à l’apparition des complications graves comme un risque d’hémorragie, de perforation du côlon et de toxémie (accumulation de toxines dans le sang);
  • L’apparition de fissures anales (des plaies au niveau de l’anus) ;
  • La maladie peut progresser d’une atteinte localisée au niveau du rectum uniquement vers le côlon ;
  • Les personnes atteintes d’une forme sévère de rectocolite hémorragique ont plus de risque de développer un cancer du côlon. Dans cette situation un suivi régulier est nécessaire pour permettre une prise en charge rapide ;
  • La rectocolite hémorragique est une maladie systémique, c’est-à-dire qu’elle peut toucher des parties du corps en dehors de l’intestin. Elle peut provoquer de la fièvre, une inflammation oculaire, une inflammation des articulations et des aphtes buccaux.

Quel traitement pour la rectocolite hémorragique ?

À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement pour soigner la rectocolite hémorragique. Cependant, plusieurs médicaments sont utilisés pour apaiser les symptômes, diminuer l’inflammation et réduire la fréquence des poussées. Le traitement prescrit est différent d’un patient à un autre, car il dépend de la sévérité de la pathologie, de son évolution et des atteintes.  

Les médicaments anti-inflammatoires intestinaux

Pour traiter l’inflammation provoquée par la rectocolite hémorragique, des anti-inflammatoires (les dérivés aminosalicylés) sont utilisés pour réduire l’inflammation et prévenir la survenue des poussées de symptômes. Ces médicaments peuvent être utilisés par voie orale ou rectale, ils sont efficaces pour traiter les atteintes légères à modérées, et ils favorisent le maintien de l’état de rémission.

Les corticoïdes

Les corticostéroïdes sont des médicaments prescrits pour réduire l’inflammation lors des RCH modérées à graves, quand un traitement par aminosalicylates n’est pas efficace. Lorsqu’ils sont pris par voie orale, ils permettent une amélioration rapide des symptômes, une réduction des douleurs et une amélioration de l’état de santé général. Le traitement par corticoïdes peut durer plusieurs semaines à plusieurs mois et son arrêt doit être progressif pour éviter de provoquer une rechute.

Les corticoïdes par voie rectale sont prescrits pour le traitement des rectocolites hémorragiques qui touchent le rectum et le côlon gauche. En général, le traitement ne dure pas plus de deux semaines et il agit localement.

Le traitement par immunosuppresseurs

Le traitement par immunosuppresseurs agit directement sur le système immunitaire du patient pour réduire l’inflammation en contrôlant la réponse immune. Les immunosuppresseurs sont prescrits aux patients qui répondent mal aux aminosalicylates, aux corticoïdes et/ou qui nécessitent de fortes doses pour maintenir la rémission. Ce traitement immunosuppresseur nécessite du temps avant d’être efficace (au moins 3 mois), mais il permet de soulager efficacement les symptômes de la rectocolite hémorragique. Ce type de traitement possède de nombreux effets secondaires, comme une résistance moins bonne de l’organisme face aux infections et aux cancers.

Les agents anti-TNF alpha

Le traitement par anti-TNF alpha vise à bloquer l’action pro-inflammatoire des protéines TNF-alpha (Tumor Necrosis Factor). Durant les maladies inflammatoires, comme la rectocolite hémorragique, les protéines TNF-Alpha sont produites en excès, favorisant ainsi les inflammations. Le traitement à l’anti-TNF est administré aux patients souffrants de poussées modérées à sévères, qui ne répondent pas aux corticoïdes ou qui subissent des rechutes dès que la dose de corticoïdes est réduite. Ils sont prescrits aux patients atteints de RCH difficile à traiter ou pour les personnes ayant développé une dépendance aux corticoïdes.

Ce traitement peut provoquer l’aggravation d’une infection bactérienne non contrôlée, la réactivation de la tuberculose ou de l’hépatite B et une augmentation du risque de certains cancers. D’autres effets secondaires, tels qu’une fièvre, des nausées et des maux de tête peuvent survenir.

Les traitements symptomatiques

Pour traiter les symptômes de la rectocolite hémorragique, des médicaments peuvent être prescrits par votre médecin, comme :

  • Les antidiarrhéiques : ils permettent de ralentir le transit des aliments dans l’intestin et réduire la diarrhée,
  • Les antispasmodiques : ils sont utilisés occasionnellement pour réduire les douleurs abdominales.
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Quand faut-il opérer la rectocolite hémorragique ?

Quand le traitement médical reste inefficace, le médecin peut décider d’avoir recours à la chirurgie pour soulager le patient des symptômes de la rectocolite hémorragique et améliorer sa qualité de vie. Une ablation totale du rectum, du côlon et de l’anus assure la guérison des patients, la maladie ne récidive pas, le risque de développer un cancer du côlon est fortement réduit et l’espérance de vie du patient revient à la normale. Selon les atteintes, 3 types d’interventions sont pratiqués :

  • La coloproctectomie avec anastomose iléo-anale avec réservoir iléal : il s’agit d’une ablation totale du côlon et du rectum. Un montage chirurgical permet de reconstruire avec l’intestin grêle un réservoir qui remplace le rectum et qui permet d’avoir un transit normal;
  • Une colectomie : il s’agit d’une ablation totale du côlon. L’intestin grêle est raccordé au rectum, laissé en place, pour rétablir un transit intestinal normal ;
  • La coloproctectomie totale avec iléostomie : il s’agit d’une ablation du rectum, du côlon et de l’anus. Dans ce type d’intervention, l’absence de rectum et d’anus nécessite une iléostomie permanente : le chirurgien relie l’extrémité inférieure de l’intestin grêle, via une ouverture dans l’abdomen, à une poche extérieure pour recueillir les selles.

Quels traitements naturels pour la rectocolite hémorragique ?

De nombreuses études sont en cours pour tenter de démontrer les effets bénéfiques de certains traitements naturels sur la rectocolite hémorragique :

  • Les probiotiques permettraient de rétablir la flore intestinale des patients souffrants de RCH. Une consommation de probiotiques permettrait de prolonger la durée des périodes de rémissions et de prévenir le risque de rechute ;
  • Le curcuma pourrait permettre de réduire les rechutes ;
  • L’huile de poisson en compléments à un traitement médical permettrait de réduire la réaction inflammatoire au niveau de l’intestin ;
  • Les prébiotiques permettraient également de réduire les rechutes.

Quelle alimentation pour la rectocolite hémorragique ?

L’alimentation semble jouer un rôle important dans l’amélioration des symptômes de rectocolite hémorragique et elle pourrait favoriser les périodes de rémissions et éviter les rechutes. Il est donc important de prendre conscience de l’impact de l’alimentation sur la santé afin de faire de meilleurs choix :

  • Divisez vos repas en plusieurs petits repas ;
  • Prenez le temps de bien mâcher votre nourriture ;
  • Hydratez-vous : pensez à boire entre 1,5 à 2 l par jour ;
  • Évitez de consommer des plats épicés ;
  • Évitez la consommation de boissons gazeuses ;
  • Réduisez votre consommation de sucre et produits sucrés ;
  • Évitez de consommer des repas de type fast-food ;
  • Évitez de consommer des aliments ultra-transformés ;
  • Limitez votre consommation de fruits et de légumes durant les poussées.

 

Bibliographie

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Prise en charge des pathologies digestives